dimanche 25 août 2019

HB by HB - interview inédit d'Honoré de Balzac (1799-1850)

Le célèbre auteur du dix-neuvième siècle passe de la comédie au drôlatique.
www.hbbyhb.zumeurs.net

« Honnêtement, Honoré de Balzac, qu'est-ce qui vous a pris ?
— Une envie récréative, rien de plus . Avouez que cela est assez réussi.
— Je ne saurais dire le contraire. Mais quel changement dans votre écriture !
— Vous m'avez dit être passé chez George Sand, à Nohant. Vous y avez sûrement appris que j'ai bonne nature. Ce nouvel opus m'a reposé l'esprit.
— Et vous a changé de la rédaction de portraits peu flatteurs de votre siècle.
— Je n'ai fait que déplacer ma comédie humaine en des temps plus anciens, entre Moyen Âge et Renaissance. Vous aurez cependant remarqué que je n'épargne guère mes personnages.
— C'est sûr. Toutefois, sur un ton léger, plus exactement, truculent.

— Je n'avais pas, comme cela se développe désormais partout en France, de train pour voyager dans le temps. Quant aux pataches, je doute qu'elles aient un grand avenir, en dehors de courts trajets qui ne me mèneront pas jusqu'aux siècles d'antan. J'ai donc décidé de me fier à un bon guide, lui même infatigable voyageur et homme savant à la plume féconde. Vous ne manquerez pas reconnaître François Rabelais.
— Lequel grand écrivain vous a influencé jusque dedans la langue, quitte à perturber les lecteurs d'aujourd'hui.

— Ne pensez pas que j'ai seulement voulu imiter le grand maître. Cet exercice, qui m'a coûté force migraines mais aussi fous rires interminables, s'est imposé à moi comme une évidence. L'apparent manque de rigueur de la grammaire de Rabelais, et je ne parle pas de son orthographe aléatoire, moins contrainte que celle de mon temps, était en réalité une expression sublime de son aspiration extrême à la liberté. Emprunter sa faconde, jouer de la fluidité de ses mots, étaient pour moi la meilleure façon d'atteindre à la fantaisie que je voulais conférer à mon livre.

— Imaginez-vous ces contes que vous qualifiez de drôlatiques, repris par quelque conteur ?
— Je n'ai pas écrit dans le but d'une adaptation sur scène. Mais pourquoi non ? Cependant, si cela se produisait, je souhaite bien du plaisir à qui se lancera dans l'aventure. Car je ne lui aurai point facilité la tâche. Mais avez-vous eu vent d'un tel projet ?
— Au début du prochain millénaire, un certain HB…
— Il partage les mêmes initiales que moi. C'est un bon début . Mais poursuivez. Ça m'intrigue.

— Il a invité des personnages de vos contes drôlatiques pour les mêler dans des textes plus anciens, farces et fabliaux confondus.
— La belle idée ! Et c'est me faire honneur puisque quand j'ai écrit ce livre, je n'avais pour envie que me confondre en ces temps anciens. Mais a-t-il respecté les caractères forts des personnages, plus encore leurs travers qui peuvent éventuellement choquer des oreilles trop chastes ?
— C'est justement pour cette raison qu'ils sont à l'aise dans des fabliaux qui ne pas moins exubérants que vos contes.

— Mais ce HB, a-t-il trouvé sa place, au milieu de telles facéties ?
— Bien sûr. Faire un tel choix d'adaptation est déjà une empreinte non négligeable. Mais HB a voulu favoriser la drôlerie par une écriture vive et rythmée, nourrie de jeux de mots et d'assonances aussi riches que possibles, plus prompte à être partagée avec un auditoire.
— Il a donc osé l'écriture en vers ?
— Les alexandrins ne lui font pas peur.
— Je vois. Mais, ne sont-ils pas indigestes pour tout un chacun ?
— Le risque est moindre d'autant qu'à la façon de contes hérités de séculaires traditions péri-méditerranéennes, il a tenu à ajouter de la musique, laquelle apporte une contribution non négligeable à la drôlerie.
— Je n'imagine guère mes amis Franz (Listz), encore moins Frédéric (Chopin), tout virtuoses soient-ils, éclairer de leur génie quelque climat invitant au comique.
— C'est qu'après votre mort, à la bascule entre dix-neuvième et vingtième siècles, une musique particulièrement festive est apparue Outre-Atlantique, laquelle invite les pianistes à emprunter des chemins artistiques moins stricts.
— Si je comprends bien, mes écrits se promènent dans un curieux chahut des siècles.
— Bousculade qui mène, comme les orthographe et grammaire de François Rabelais que vous avez imitées, à plus de créativité joyeuse.
— Vous avez sans doute raison. Mais ce saut dans un futur que je connais pas a le don - léger cependant - de me chiffonner. Sans doute, un effet inconscient du poids des ans, de mon vivant et post mortem. Mais ce genre musical a-t-il un nom ?
— Bien sûr. Ça tient en trois lettres : rag.
— Je ne maîtrise point la langue anglaise, mais rag ne se traduit-il pas par chiffon?
— N'avez-vous pas dit que cela vous chiffonnait ?
— C'est donc que tout est cohérent. Mais ce HB, vais-je m'entendre avec lui ? Et comment a-t-il appelé son spectacle si telle est la finalité de son propre travail ?
— Le spectacle s'appellera vraisemblablement « HB by HB ». Quant à votre entente, je ne peux présumer de vos caractères respectifs. Je suis toutefois optimiste surtout si l'on se fie à un proverbe que vous connaissez forcément : « Les bons contes font les bons amis ».
— Je ne peux donc plus rien ajouter.
— Au revoir, Honoré de Balzac.
— Au revoir, … ?
— Hervé Berteaux.
— J'aurais dû m'en douter. Euh… un dernier mot.
— Oui?
— Bonne chance ! »

dimanche 18 août 2019

L'aurore d'Aurore

La genèse d'un spectacle tient souvent à peu de choses, suivies cependant par un travail conséquent.

La maison d'Aurore, spectacle du duo IH! en hommage au verbe de George Sand et aux notes de Frédéric Chopin, en est une belle illustration.

Évidence

Tout est venu d'un geste, d'un beau geste. Celui d'Isabelle de Vaugiraud, pianiste émérite, titulaire de plusieurs prix internationaux, et avant tout merveilleuse pédagogue.

Un jour de printemps, j'entre chez elle, légèrement en avance. Elle termine un cours avec un jeune élève. Peu de mots, mais des mots précis et surtout un poignet et des doigts qui s'envolent doucement du clavier pour sublimer un ultime accord. La musique est là dans une magie que les mots qui pourraient la décrire, ne me viennent pas. Le cours s'achève sur cette harmonie du corps et des notes.

Déclic

Je suis convaincu. Nous devons travailler ensemble.

Une partition de Frédéric Chopin a l'heur d'entrer dans mon champ de vision. L'association avec George Sand est subite, d'autant qu'elle a habité quelque temps non loin de chez moi, à Barbaste (47). Je suis cependant conscient que cette association n'a rien d'original. Beaucoup de duos pianiste-récitant hantent les festivals romantiques avec un programme qui s'en inspire et qui alterne texte et musique. Mais l'idée est déjà si tenace que je n'ai plus qu'à trouver autre chose qu'une énième alternance.

Puisque je suis musicien autant qu'assembleur de mots, je trouverai dans la fluidité de la langue superbe de George Sand, une continuité de climat dans l'œuvre de Frédéric Chopin dont Isabelle a une bonne connaissance. Je lui soumets l'idée. Elle se montre autant passionnée que moi-même et le café est froid quand la discussion enthousiaste accorde enfin une pause.

Recherche

Je me mets, comme j'en ai l'habitude, à assembler toutes documentations sur l'auteure. Je suis évidemment surpris par l'immensité de l'œuvre en laquelle je dois opérer des choix pour trouver la bonne couleur pour le spectacle.

Après avoir lu plusieurs romans, voire relus concernant ceux inscrits dans ma mémoire d'ancien collégien, Mare au diable et petite Fadette en premier, je m'oriente surtout vers ses correspondances.


La raison en est simple. Dans un échange épistolaire, la langue est spontanée et ne connaît pas de corrections comme en tout œuvre destinée à être imprimée. Déjà des images s'imposent, des paysages que les mots de l'auteure ont imprimées sur ma rétine.

Synopsis

Le spectacle prendra place à Nohant et dans les campagnes alentours. Sans renier ses frasques et ses passions avec des personnages tels qu'Alfred de Musset, je préfère honorer George Sand dans sa sérénité berrichonne qu'elle décrit à la perfection, équilibrant à merveille la bienveillance et toute absence de complaisance.

Je devine trois parties. Puisque les correspondances sont abondantes et qu'elles ne sont pas orphelines de réponses, j'inviterai ceux qui furent proches de George Sand, au point de séjourner à Nohant.

En deuxième partie, les mêmes convives iront en excursion dans un Berry et des campagnes où la modernité s'autorise du temps avant de s'imposer.

Enfin, en troisième partie, la maîtresse des lieux n'oubliera pas ceux au milieu desquels elle vit, celles et ceux qui servent dans sa demeure, ceux qui composent avec une fierté farouche le digne peuple du Berry.

Des mots, des notes

La musique suit de près le texte qui avance vite sous le clavier, pressé qu'il est de sortir après avoir longuement mûri dans ma cervelle en ébullition. La proximité avec Isabelle permet de fréquentes lectures. Elle me surprend par sa promptitude à trouver dans l'immense répertoire de Frédéric Chopin, les pièces qui font corps avec les paragraphes que je lui propose.

J'apprécie que ses choix évitent l'écueil habituel de ce genre d'exercice, celui de la paraphrase. Mon envie d'écrire en est d'autant confortée et bientôt, une première ébauche est disponible.

Me reste à trouver un fil conducteur.

Celui-ci vient rapidement. Il déroge à certaines règles en usage dans tout bon spectacle conventionnel. Mais je n'en dirai pas plus pour ne point gâcher le plaisir de futurs spectateurs.

Surprise et confiante, Isabelle, avec qui la fusion artistique croît tranquillement au fur et à mesure de nos lectures et répétitions, me formule son accord.

Confirmation

Il reste une ultime étape avant que le spectacle soit finalisé et présenté aux premiers publics. Je m'offre une escapade en Berry. Je visite Nohant et les campagnes qui ont inspiré de belles envolées de plume. Je vais même grimper sur les Pierres Jaumâtres.

Je suis soulagé. Mon écriture est cohérente et ne requiert de ma part que de menues corrections qui ne remettent pas en cause le travail de sublimation des mots et des notes entrepris avec Isabelle de Vaugiraud.

La première

La chance est avec nous et c'est dans un jardin, sous l'ombre généreuse d'un bel arbre que la première s'effectue. Le journaliste présent écrit peu après qu'avec un tel spectacle, littérature et musique classique n'ont plus aucune raison d'effrayer le moindre quidam.

J'apprends aussi que le libraire local s'est vu commander des livres de la bonne dame de Nohant. Rien ne peut me faire plus de plaisir.

Évolution

La maison d'Aurore poursuit tranquillement son chemin d'aventure scénique. Des nouveaux textes sont ajoutés, des musiques aussi, selon les découvertes et autres secrets que George Sand nous livre de temps à autre.

Ainsi chaque représentation garde le goût inégalable de toute création.

mardi 6 août 2019

Autopsie d'une co-errance

Dans l'idée d'enchanter un site, avec ou sans thème, il est indispensable d'effectuer des repérages, surtout quand il y a de l'itinérance dans l'air. Profitons de la balade contée du 7 août 2019 à La Romieu dans le Gers (soit au lendemain de parution) pour prendre exemple.

Sécurité et confort

La première règle à respecter est celle de la sécurité et du confort du public.

La Romieu est un village jacquaire pittoresque de plus en plus fréquenté avec pour conséquence des afflux de voitures, notamment sur la départementale qui le traverse. Tenant compte de ce paramètre, mon tracé ne comporte que deux passages d'une route vicinale à trafic limité où les voitures roulent lentement.

Pour le confort, le contournement sud du village s'effectue sur un chemin rural qui a été aménagé, notamment avec un drainage qui évite tout risque de boue et qui n'implique pas de restriction pour les chaussures (je suis plus strict pour de véritables randonnées contées de plusieurs kilomètres où je suis en outre assisté d'au moins un accompagnateur recruté par les organisateurs). Pour les rues du village, les revêtements sont récents et de belle facture.

Enfin, un lieu de repli (cf chapelle médiévale sur le plan ci-dessous) est prévu en cas d'intempérie intempérante.

Le travail d'enchantement

Maintenant que le public peut évoluer en toute sérénité, je peux enfin accorder mes interventions aux différents points que j'ai sélectionnés.

Le départ est choisi au niveau de la borne de raccordement des deux voies des chemins de saint Jacques (celles du Puy-en-Velay ou via podensis et de Rocamadour). Après un bref rappel pour contextualiser le pèlerinage et les deux voies, je propose le premier épisode d'un récit qualifié logiquement de conte-randonnée. Celui-ci nous accompagnera jusqu'au bout de la balade.

Les autres étapes sont choisies notamment pour le panorama offert sur le village, en des lieux que le badaud n'a pas toujours l'opportunité de découvrir par lui-même. À la contemplation depuis ces points de vue, s'ajoutent contes et miracles en concordance avec ce que la vue suggère. Je veille aussi à alterner textes poétiques, facétieux, tragiques… pour retenir l'attention et satisfaire les un.e.s et les autres.

En fin de parcours, la chapelle me permet de proposer un petit concert surprise avec deux ou trois instruments méconnus et rares du Moyen Âge (tympanon, harpe de ménestrel, flûte de corne) avant un final à la cornemuse tout aussi médiévale et une histoire qui a pour conséquence une éventuelle poursuite des échanges créés entre chaque étape à une des terrasses de la place de La Romieu (La notion d'échanges pendant les phases de marche permet aux plus réservés de poser des questions sans peur de parler devant tout le monde).

Collaborations futures ?

Ce travail plaisant s'organise en tout lieu et en diverses circonstances.

J'interviens, soit seul, soit en compagnie d'autres artistes professionnels, le nombre de ces derniers résultant d'un équilibre subtil entre potentiels culturels du site et impératifs budgétaires.

La bonne préparation de tout projet permet en outre - si le délai est suffisant - d'inclure des légendes locales et de mieux intégrer mon intervention.

dimanche 4 août 2019

Cornamuse n'est point faute…

Non, non, la cornamuse, instrument de musique de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, n'est point le résultat de quelque égarement orthographique ou d'une faute de frappe sur les claviers contemporains.

Cet instrument au son si particulier, doux mais volontiers nasillard voire comique quand et tant il surprend par ses écarts sonores, joue cependant de la confusion avec la cornemuse avec un fonctionnement assez proche.

Les notes sont émises avec une anche double (deux lames de roseau accolées l'une contre l'autre), laquelle n'est point jouée directement en bouche comme sur un hautbois (bois qui sonne haut !).

Alors que l'anche est enfermée dans un sac concernant la cornemuse, c'est une capsule de bois qui la protège pour la cornamuse.

Dans les deux cas, le roseau vibre sous la pression de l'air, laquelle est fournie par appui sur le sac (cornemuse) ou en gonflant les joues (cornamuse).

Ce mode d'émission limite le nombre de notes ou ambitus, ce qui explique partiellement sa destinée courte dans l'histoire de la musique.

En son temps, cependant, cet inconvénient majeur était éludé par le jeu de répertoires adaptés et surtout par la fabrication de cornamuses de diverses tailles afin de disposer a minima d'un set satisfaisant aux quatre pupitres repris dans les chorales : soprano, alto, ténor et basse pour jouer in fine, soit en famille, soit mêlés à d'autres sonorités en concert brisé (broken consort).



Les cornamuses dont je dispose sont de deux facteurs différents.

La plus ancienne est signée Wood sous le nom de Glastonbury pipe provenant de Early Music Shop (Great Britain).

Les deux plus récentes arrivent tout droit des ateliers de Grzegorz Tomaszewicz (Pologne). Les cornamuses prennent place essentiellement dans les répertoires du Strawberry consort et dans mes performances solo sous le nom de Chemins de flûtes.

samedi 3 août 2019

Enchanteur du patrimoine ?

En osant le terme d'enchanteur, je conviens que des explications s'avèrent indispensables.
Celles évoquées ci-après n'excluent pas de ma part, de répondre à toutes questions ou demandes de renseignements. N'hésitez pas !

J'écarte d'emblée toute notion ésotérique et encore plus les dérives que cela entraîne parfois. Tout au plus, je risque et revendique le terme de magie tant celle ci est réelle quand, par exemple, un son émis par quelque instrument dont je joue dans une nef d'église ou de chapelle m'est restitué avec un embellissement tel qu'il incite au rêve et fait oublier tout rationalisme quand aux propriétés physiques du lieu.

L'enchantement, tel que je l'envisage, nécessite une préparation préalable afin que ma complicité avec le lieu soit optimale et que mon intervention ne se résume pas qu'au seul placage de pièces musicales ou de récits, certes plaisants à ouïr, mais pas en totale adéquation et donc moins enclin à émouvoir les spectateurs.

En ayant accès à des éléments d'histoire, voire d'histoires et de légendes attachées au site, mon approche artistique est plus cohérente avec les murs qui me prêtent leur écho. Cela conforte également ma motivation à partager, tel un devoir irrépressible mais non contraignant, en réponse au privilège qui est mien de faire métier de la découverte des richesses du patrimoine.

Ainsi récemment (31 juillet 2019), ai-je pu en solo faire résonner musicalement l'abbaye de Flaran, grand site d'Occitanie dans le Gers.

Fin juin, la compagnie de cinq jeunes talents des ensembles Joglar et Vagarem m'a également permis de faire vibrer les voûtes du prieuré de Graville au Havre (76), en mêlant aux notes sublimes des polyphonies médiévales, des récits et miracles de pèlerins que je reprendrai seul le 7 août lors d'une balade autour du merveilleux site de La Romieu (32), invitant le public à ressentir la notion d'itinérance en la pratiquant par eux-mêmes au cours d'une co-errance offrant en outre des vues inhabituelles sur le village.

Cette expérience a aussi été réalisée l'an passé sur de vraies randonnées "miraculeuses" sur le chemin de Compostelle, de la cathédrale de Condom jusqu'à la cité médiévale de Larressingle, dans le cadre de la commémoration des vingts ans du classement par l'Unesco de la « via podensis » ou chemin du Puy en Velay.

Ces exemples montrent que selon les sources locales, beaucoup de prestations originales sont concevables, avec un effectif variable (de 1 à 6 artistes) répondant à tout budget, même serré de quoi susciter aussi pour tout trésorier un bel enchantement !

vendredi 2 août 2019

La Gazette de Zumeurs devient blog "on line"

 À compter de ce jour, « La Gazette » à qui je confie infos et z'humeurs à l'endroit de mes préoccupations professionnelles adopte le format d'un blog complémentaire du site officiel www.zumeurs.net.

Ainsi chers lecteurs, régulier ou visiteur venu par hasard, toutes et tous évidemment bienvenu.e.s, pourrez-vous désormais lire à meilleur escient les mots que la pie ou « gazetta »  a coutume de voler en le mien esprit, y ajoutant parfois d'autres supports pour échanger avec vous.

Échanger ? Ou plus exactement partager, c'est le confort qu'offre le blog en accueillant vos remarques et réactions. Évoluant vers ce support, j'ai le souhait que nos expressions soient libres avec toutefois, pour y cultiver bienveillance et clarté des propos, la réserve que la langue pratiquée y soit courtoise et de belle facture, sans gênes visuelles dues à des trop-pleins de fautes. Je fais exception des bons mots et autres calembours, lesquels détendent les zygomatiques et démontrent par l'absurde toute la richesse de la dite langue.

Exemple d'échange, je présenterai progressivement, article par article, les instruments de musique dont mes amis et moi jouons lors de nos interventions. Si précis serai-je, il y aura bien quelque omission de ma part, induisant question en retour, puis réponse au sein des divers blogueurs concernés.

Sans parler de communauté, mot qui peut effrayer ou rebuter, nous rendrons-nous service ou pour le moins plus avisé et plus savant puisque le partage des savoirs a pour vertu d'enrichir toutes et tous sans déposséder la moindre personne.

Vous l'aurez compris, « La Gazette » prend un nouvel envol, me défie en affirmant sa volonté de m'échapper, au nom d'une liberté que je revendique en ma complexion d'artiste. Je ne peux donc conclure ce premier opus que par optimisme, opposant à ma compagne voleuse et voletante que
je ne la suivrai jamais de pie en pis !