Quand l'été fait son show et surtout son chaud, seule solution : rester au frais dans la pénombre bienveillante du mien logis, non loin d'un fauteuil-club et de ma bédéthèque.
Décidément qu'il est bon de s'en retourner à la source intarissable des BD, aujourd'hui en compagnie de Chick Bill et plus encore de Dog Bull, shérif de son état et de son inénarrable adjoint, Kid Ordinn.
N'est-ce-point manière agréable pour appréhender toutes alertes de sécheresse, toutefois au risque d'affronter les jeux de mots les plus approximatifs et les plus loufoques ?
Ce matin, le ciel est couvert. Les nuages gris qui défilent depuis l'ouest retardent l'expression des chaleurs mais aussi d'une luminosité qui m'est si agréable au réveil.
Sans cultiver toutefois le moindre cafard, ni quelque désir inconscient d'apocalypse, mais ayant à l'esprit les sermons quotidiens et obsessionnels sur les économies d'énergies, la BD qui me vient aujourd'hui à l'esprit est Amerika, signé Crumb, un dessinateur underground et surtout visionnaire en son temps.
Rien de mieux qu'une bonne lecture pour compenser la lumière qui manque aux premières heures !
Entre la technicité d'un rapport du GIEC, dont les alertes ont de plus en plus valeur d'urgence, et les com officielles dont les auteurs veulent encore faire croire qu'ils ont le souci prioritaire de préserver la planète avant toutes autres considérations (mensonge, incompétence ou faiblesse face aux lobbies, voire les trois à la fois ?), il est temps, celui a minima de la lecture d'une nouvelle BD de se former à une science qui effraie beaucoup : celle de l'écologie.
Merci au cancre Boulard qui tente de nous éveiller !
Hier soir, le vent d'ouest a apporté le parfum acre des arbres calcinés.
Une raison de plus pour maintenir fermées les fenêtres après une journée encore et toujours trop chaude.
Je ne sors pas. Les odeurs sont trop tristes. Mais l'envie de chlorophylle est si forte que je la retrouve en majuscule dans ma bédéthèque avec une couverture de circonstance.
Puissent d'autres animaux plus réels résister à un vaste anéantissement dont ils ne sont en rien responsables.
Merci aux pompiers pour tout ce qu'ils pourront contribuer à sauver et préserver.
C'était un terrain quasi-illimité d'aventures et de rêves.
J'y avais mes amis : les arbres, les sous-bois, les champignons en automne et toute une faune galopante ou volante.
Ce sont autant de souvenirs essentiels, voire de secrets que je dissimule encore.
Je ne puis donc que ressentir une grande tristesse - qu'illustre à merveille le regard de la BD d'aujourd'hui - alors que des milliers d'hectares se consument, emportant forces vies végétales et animales.
Une pensée pour les pompiers qui s'acharnent nuit et jour pour limiter autant d'affronts à la nature.
Des records de chaleur sont annoncés.
Encore une journée où il convient de se protéger, voire de se confiner dans le peu de frais que les maisons préservent encore et de se replonger, à défaut de piscine, dans quelque BD dont celle bien nommée Canicule.
Bonne lecture !
Le message en ces temps de canicule est simple et clair : n'oublions pas les aînés !
Adieu Kharkov ? Plus exactement Kharkiv…
Qu'on ne s'y trompe pas, cette ville n'est pas au bord de la mer, dans un pays où il ferait actuellement bon être en vacances.
Car Kharkiv est en Ukraine où ce ne sont pas les explosions et crépitements des feux d'artifice que l'on entend 24h/24, mais d'autres plus réelles et destructrices.
Ce sont des missiles, des obus et tout un arsenal envoyés par des armes "dernier cri" qui poussent toute une population civile à fuir leurs propres existences, parce qu'un dictateur en a décidé ainsi.
Paradoxe, en ce 14 juillet, d'autres armements sont fièrement montrés sur la prétendue plus belle avenue du monde.
En ces temps de canicule, n'oublions pas que pour d'autres qui ne le demandaient pas, ça chauffe autrement !
Pour de multiples raisons, écologiques, financières, etc., il est désormais recommandé d'économiser sur l'énergie.
L'équation devient complexe à résoudre aux heures estivales où les esprits se relâchent et visent une vacuité optimale.
Heureusement les BD ne manquent pas de sages dont il est opportun d'écouter tout conseil, surtout quand il provient d'un champion de la pertinence : le bien nommé Achille Talon.
Nul doute que vos vacances seront merveilleuses.
À se demander - pour celles et ceux qui habitent a minima au quatrième étage - s'il ne faut pas rentrer de suite pour sauver ce qui peut l'être.
Attention toutefois, car la nature ne se contente pas d'apporter l'eau courante à tous les étages, elle invite également quelques créatures que les humains n'ont pas encore détruites.
Vous êtes prévenu·e·s.
Bonnes vacances 😋
Mais il fait chaud, très chaud de nouveau et le seul rock admissible en ces jours verts est celui que l'on dit "on the" quand il se conjugue avec quelque boisson rafraichissante
Malgré la forte canicule,
Le vacancier point ne recule
Et des bouchons aura sa part.
Car aujourd'hui c'est grand départ !
Sauf que vacances
Rime très mal
Avec essence
Qui fait très mal
Le temps d'un plein
Et l'on se plaint ?
Que non puisque Marc Lebut et son indécrottable voisin ont peut-être trouvé comment faire rimer anti pollution et solution.
Quelques problèmes sont toutefois à résoudre : la brusque montée des eaux, le respect des fonds marins…
Le mieux est quand même de rouler le moins possible !
C'est toujours l'été et les menaces d'incendie se multiplient.
Difficile de faire de l'humour pendant que de nombreux pompiers sont à l'œuvre, sauf pour appeler à un maximum de prudence.
Il faudra encore quelques albums de la série pour que Lucky Luke délaisse toute cigarette et donc tout risque d'inflammation par abandon du mégot.
Dans cet exemple, c'est un accident en cuisine qui provoque l'incendie, non point un barbecue, mais une tentative de gâteau par une Calamity Jane, plus habile avec un colt qu'avec un four.
Bel été avec prudence et moultes BD à lire et relire !
Désolé, il est un degré dont je ne peux me passer, qui réchauffe les humains mais point la planète : celui qualifié de second.
Pour l'alimenter et nourrir pareillement cette série caniculaire, il m'invite à me replonger dans ma bédéthèque, contrainte estivale fort agréable.
Au huitième jour, il est temps de ruiner une fake news pluri- millénaire : c'est Léonard et personne d'autre qui a créé la terre, potentiellement assisté de son disciple. Bricoleur inspiré, génial par nature et surtout aléatoire en ses résultats, il n'est pas impossible que sa responsabilité soit engagée dans l'évolution actuelle de la planète.
Les animaux ne parlent pas mais ils disent vrai : une souris qui ne souris plus et un chat qui redoute de ne pas atteindre la mi-août.
Coule mais pas cool !
Même Gil Jourdan, enquêteur hors pair au caractère bien trempé (et plus qu'il ne l'espérait), accompagné évidemment de Libellule et Crouton, semble aussi mal garé que barré.
Et nul ne sait comment les dauphins accueilleront la dauphine.
Bref à défaut potentiel de "fête à mort" pour cause d'intempéries, et par le jeu d'une contrepèterie, rejoignons les enseignants dans un bulletin tout en "métaphores".
Le journaliste Lefranc, dont la série de bandes dessinées nous place souvent en posture apocalyptique, me paraît une bonne référence, même si à mon goût, elle manque singulièrement d'humour.
Obélix vous souhaite une journée reposante ainsi qu'aux sangliers et légionnaires romains.