L'enchantement lié à l'an nouveau, la renaissance tant attendue et généralement vite oubliée de toutes bonnes et saines résolutions ont actuellement de quoi être tourneboulés en nos esprits et cervelles.
Toutefois, ces enchantement et renaissance ne sont point, dans les propos à suivre, sujets ou prétextes à de quelconques rebondissements quant aux péripéties politiques contemporaines afférentes à la réforme des retraites.
Si retraite, il convient de parler, c'est de celle que je vous invite à opérer le temps du présent article pour gagner un siècle où s'affirma justement en religion celle que l'on disait de la Réforme.
Décidément, les mots sont tenaces !
Ne reste plus qu'à rechercher l'enchantement, celui précisément du nouvel an, maintenant que nous sommes arrivés en l'an 1560.
Cette année là, suite au décès de son père François II, le 5 décembre, et sous la régence autoritaire de Catherine de Médicis, Charles IX, âgé d'une dizaine d'années, prend place sur le trône de France.
Réforme oblige, le royaume est en proie à de nombreux troubles qui opposent catholiques et protestants. Ces derniers, à force d'être la cible de massacres (tels ceux de Cahors et de Wassy), décident de réagir avec une égale violence. Ainsi débute en mars 1562, la première guerre de religion qui se conclut un an après par l'édit d'Amboise, dit de pacification.
Fort de cette paix relative, le jeune roi, désormais libéré de la tutelle de sa mère - laquelle opiniâtre reste cependant très influente - entreprend sur son conseil un tour de France afin d'en connaître les provinces. Le roi voyage du 24 janvier 1564 au 1er mai 1566, célébrant ainsi le nouvel an à plusieurs reprises. Reste cependant à en définir la date ou plus exactement les dates.
Car c'est seulement au premier janvier 1567, que sont appliquées les dispositions administratives conséquentes aux édits de Saint-Germain (janvier 1563) et de Roussillon (août 1564) visant par la loi (entérinée en décembre 1564) à l'uniformisation d'un nouvel an fixé à jamais au premier janvier, en imitation à la règle déjà appliquée depuis 1540, dans le Saint-Empire Romain Germanique, alors sous l'autorité de Charles Quint.
Au cours de son périple, Charles IX constate effectivement que le nouvel an prend place, selon les contrées visitées, soit le 1er ou le 25 mars, soit à Pâques, date fluctuante entre mars et avril, soit à Noël.
Le premier janvier ne devient réellement universel dans le monde catholique qu'en 1582 avec la décision papale d'instaurer un nouveau calendrier de référence, celui dit grégorien, en hommage au souverain pontife éponyme, Grégoire XIII. (Entre temps, en 1574, Henri III a pris la succession de son frère sur le trône de France).
Plus conforme à l'adéquation des mouvements relatifs de la terre et du soleil, tenant compte d'une révolution annuelle ne reposant pas sur un nombre exact de jours*, ce calendrier impose désormais presque** tous les quatre ans, une année dite bissextile qui par l'ajout du 29 février, comporte 366 jours.
Autre décision à effet immédiat pour rattraper les retards engendrés par l'imprécision du calendrier julien qui précédait , le nouvel an de 1582 se retrouve anticipé puisque l'année 1581 est raccourcie de dix jours, avec un mois d'octobre passant directement du jeudi 4 au vendredi 15.
Pour conclure, quelle que soit la date qui fut, qui est et qui sera, je vous assure de la pérennité de mes vœux les plus sincères et les plus chaleureux pour l'année à venir, avec force santé, bonheur et ce qu'il faut pour vivre en bel enchantement !
Toutefois, ces enchantement et renaissance ne sont point, dans les propos à suivre, sujets ou prétextes à de quelconques rebondissements quant aux péripéties politiques contemporaines afférentes à la réforme des retraites.
Si retraite, il convient de parler, c'est de celle que je vous invite à opérer le temps du présent article pour gagner un siècle où s'affirma justement en religion celle que l'on disait de la Réforme.
Décidément, les mots sont tenaces !
Ne reste plus qu'à rechercher l'enchantement, celui précisément du nouvel an, maintenant que nous sommes arrivés en l'an 1560.
Cette année là, suite au décès de son père François II, le 5 décembre, et sous la régence autoritaire de Catherine de Médicis, Charles IX, âgé d'une dizaine d'années, prend place sur le trône de France.
Réforme oblige, le royaume est en proie à de nombreux troubles qui opposent catholiques et protestants. Ces derniers, à force d'être la cible de massacres (tels ceux de Cahors et de Wassy), décident de réagir avec une égale violence. Ainsi débute en mars 1562, la première guerre de religion qui se conclut un an après par l'édit d'Amboise, dit de pacification.
Fort de cette paix relative, le jeune roi, désormais libéré de la tutelle de sa mère - laquelle opiniâtre reste cependant très influente - entreprend sur son conseil un tour de France afin d'en connaître les provinces. Le roi voyage du 24 janvier 1564 au 1er mai 1566, célébrant ainsi le nouvel an à plusieurs reprises. Reste cependant à en définir la date ou plus exactement les dates.
Car c'est seulement au premier janvier 1567, que sont appliquées les dispositions administratives conséquentes aux édits de Saint-Germain (janvier 1563) et de Roussillon (août 1564) visant par la loi (entérinée en décembre 1564) à l'uniformisation d'un nouvel an fixé à jamais au premier janvier, en imitation à la règle déjà appliquée depuis 1540, dans le Saint-Empire Romain Germanique, alors sous l'autorité de Charles Quint.
Au cours de son périple, Charles IX constate effectivement que le nouvel an prend place, selon les contrées visitées, soit le 1er ou le 25 mars, soit à Pâques, date fluctuante entre mars et avril, soit à Noël.
Le premier janvier ne devient réellement universel dans le monde catholique qu'en 1582 avec la décision papale d'instaurer un nouveau calendrier de référence, celui dit grégorien, en hommage au souverain pontife éponyme, Grégoire XIII. (Entre temps, en 1574, Henri III a pris la succession de son frère sur le trône de France).
Plus conforme à l'adéquation des mouvements relatifs de la terre et du soleil, tenant compte d'une révolution annuelle ne reposant pas sur un nombre exact de jours*, ce calendrier impose désormais presque** tous les quatre ans, une année dite bissextile qui par l'ajout du 29 février, comporte 366 jours.
* 364,2425 jours environ.
** Les années 1700,1800,1900 sont restées à 365 jours.
** Les années 1700,1800,1900 sont restées à 365 jours.
Autre décision à effet immédiat pour rattraper les retards engendrés par l'imprécision du calendrier julien qui précédait , le nouvel an de 1582 se retrouve anticipé puisque l'année 1581 est raccourcie de dix jours, avec un mois d'octobre passant directement du jeudi 4 au vendredi 15.
Pour conclure, quelle que soit la date qui fut, qui est et qui sera, je vous assure de la pérennité de mes vœux les plus sincères et les plus chaleureux pour l'année à venir, avec force santé, bonheur et ce qu'il faut pour vivre en bel enchantement !
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